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2021-12-26

Refonte : exposer les métadonnées

Sur le Web, les métadonnées sont la condition d’une lisibilité, d’une visibilité, d’une indexabilité, et d’un signalement. Trop souvent laissées de côté, les métadonnées de la plupart des sites personnels et autres blogs se limitent à une courte description et quelques mots-clés. Très utiles dans des usages que l’on peut qualifier de généralistes, ces métadonnées sont incontournables dans les domaines de la recherche académique ou de la publication.

J’ai choisi de réécrire les métadonnées de ce site web avant d’attaquer le rendu graphique, mais pourquoi ? Parce que dans mes pratiques les métadonnées des sites que je consulte et que j’enregistre me font gagner un temps précieux. Si vous avez la possibilité d’exposer des métadonnées, faites-le !

Pourquoi exposer ses (méta)données ?

J’en avais déjà parlé ici (désolé je radote), d’une façon quelque peu maladroite. Exposer des métadonnées remplit plusieurs objectifs :

Si vous prenez soin des contenus de votre site web, faites de même avec les métadonnées.

Quelques bonnes pratiques

Il y a de multiples façons d’exposer des métadonnées, je ne parle ici que des balises meta dans l’entête des fichiers HTML. Pour en savoir plus sur l’implémentation de, par exemple, du RDFa, ce billet de blog est très complet : Introduction to RDFa.

Autre précision importante : il ne s’agit ici que des prémisses ce que l’on peut appeler le web sémantique. D’autres méthodes, parfois plus complexes, sont nécessaires pour exposer des données qui peuvent être manipulables (et pas seulement récupérables). L’intérêt du web sémantique pour un carnet comme celui-ci est très limité, cette pratique étant plutôt destinée à des sites web comme des entrepôts de données quels qu’ils soient.

Concernant les métadonnées que j’expose ici, j’en distingue deux types :

Plutôt que de préciser en détail les métadonnées (vous pouvez aussi regarder le code source de cette page), voici plusieurs catégories que je privilégie :

Le cas de Zotero

Pour que les données exposées puissent être récupérées par Zotero, les formats cités ci-dessus suffisent amplement, et notamment le format citation pour préciser qu’il s’agit d’une monographie, d’un chapitre de livre ou d’un article par exemple. Ça se complique pour un contenu de type billet de blog, pour que Zotero reconnaisse convenablement ce format il faut utiliser autre chose que des métadonnées dans l’entête de la page HTML : la méthode COinS.

Afin de structurer les métadonnées d’un billet de blog pour que Zotero reconnaisse ces informations, il s’agit plus spécifiquement de la norme Z39.88 (attention le lien mène vers 120 pages de documentation au format PDF). J’avoue ne pas avoir lu cette documentation, donc si vous souhaitez utiliser cette méthode, voici les métadonnées pour cette page web — je me suis inspiré de ce billet de blog :

<span class="Z3988" title="ctx_ver=Z39.88-2004&amp;rft_val_fmt=info%3Aofi%2Ffmt%3Akev%3Amtx%3Adc&amp;rft.title=Refonte : exposer les métadonnées&amp;rft.aulast=Fauchié&amp;rft.aufirst=Antoine&amp;rft.source=quaternum.net&amp;rft.date=2021-12-26&amp;rft.type=blogPost&amp;rft.format=text&amp;rft.identifier=https://www.quaternum.net/2021/12/26/refonte-exposer-les-metadonnees/&amp;rft.language=French"></span>

L’intérêt pour moi d’exposer ces données de façon organisée et méthodique est un moyen d’appliquer des bonnes pratiques pour un simple site web comme ce carnet, tout en explorant les possibilités pour d’autres projets éditoriaux.