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2018-06-04

Un mémoire en dépôt

Depuis quelques jours j’ai ouvert le dépôt d’un mémoire en cours de rédaction, l’occasion de montrer un travail d’écriture en train de se faire. Dépôt ? Mémoire ? Écriture ? Voici quelques explications !

Un billet comme point de départ

En mars 2017 je publie un article après plusieurs semaines de recherche : Une chaîne de publication inspirée du web. Article qui fait suite à un entretien que j’ai mené en janvier 2017 avec Eric Gardner, alors designer et développeur chez Getty Publications. Entretien qui fait lui-même suite à un article de l’équipe numérique de Getty Publications en mai 2016, que me recommande Frank fin 2016 – merci Frank pour cette incroyable étincelle.

Tout cela pour dire qu’un billet sur mon carnet personnel ne suffit pas à faire le tour de ce qui me semble être une formidable révolution : fabriquer des livres avec les méthodes et les technologies du Web.

Alors en réflexion pour accéder à une équivalence Master 2 par le biais d’une VAE (Validation des acquis de l’expérience), ce sujet m’apparaît comme l’occasion parfaite pour démarrer un mémoire.

Organiser le travail

Très rapidement, pour écrire ce mémoire, je souhaite utiliser les mêmes méthodes et techniques que celles présentées dans mes recherches. L’un des principes exposé dans l’article initiateur est le versionnement, et Git est un système de gestion de versions. Git devient donc mon outil de travail – autant dire que j’ai beaucoup appris à l’utiliser grâce à cette démarche.

Pour celles et ceux qui connaissent Git, utiliser un tel dispositif pour travailler seul peut paraître assez peu productif. Git est pensé pour permettre à plusieurs humains de collaborer sur du code. Mais seul, Git ne perd pas tout son intérêt, il reste une puissante méthode pour s’organiser, obligeant à une discipline tout en étant un formidable moyen de voyager dans le temps – j’arrête là les superlatifs. Il faut aussi ajouter à cela quelques fonctionnalités bien pratiques de plate-formes comme GitHub ou GitLab – notamment la gestion d’issues ou tickets.

Pourquoi ouvrir un dépôt ?

En plus d’être un outil d’organisation et un moyen de travailler à plusieurs, Git peut permettre de visualiser un projet, de comprendre la façon dont il est pensé, comment il est agencé, de suivre son évolution, etc. Tout cela par le biais de plate-formes qui hébergent des projets Git.

L’ouverture publique du dépôt est donc pour moi l’occasion de montrer un travail d’écriture en cours. Je ne suis pas naïf, l’idée ici n’est pas de recueillir des contributions sur un travail qui reste très majoritairement personnel – l’accompagnement de mes deux directeurs de mémoire étant par ailleurs nécessaire, et dans mon cas incontournable.

Le dépôt est consultable ici :
https://gitlab.com/antoinentl/systeme-modulaire-de-publication/

Il me semble que ce type d’expérimentation est encore rare, notamment parce que Git nécessite quelques connaissances – même si les interfaces web peuvent faciliter sa compréhension et gommer certaines aspérités inhérentes à ce système de gestion de versions. Je ne pense pas que l’usage de Git dans l’exercice du mémoire – ou de la thèse – soit nécessaire, ce que je tente de faire ici n’est donc pas tant une démonstration qu’une tentative. Après tout, versionner publiquement un travail d’écriture universitaire n’est peut-être pas une bonne idée, mais je tente l’expérience !

Mon choix s’est porté sur la plate-forme GitLab pour deux raisons principales :

Ce choix est imparfait, j’aurais tout aussi bien pu créer un dépôt chez Framagit, Bitbucket, ou même héberger ma propre instance de GitLab. Ou ne pas faire de dépôt public.

Quelques indications

Il est donc possible de découvrir des morceaux du mémoire en cours de rédaction, pour cela voici quelques recommandations :

Pour intervenir sur le projet, plusieurs possibilités :

Un mémoire modulaire

Les premières recherches ont débuté il y a plus d’un an, ce mémoire est devenu lui-même modulaire, dérivant d’articles en communications et interventions, avec notamment :

Ce mémoire croise donc les travaux de Julie Blanc et les réflexions de Thomas Parisot – merci à eux. La rédaction du mémoire est dans sa phase finale, phase qui devrait durer encore plusieurs semaines.

Bonne lecture !