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2011-12-06

Classer le Web, des outils

Il y a encore un an l’utilisation de services de marque-pages ne m’apparaissait pas évidente, mon usage du web se devait d’être efficace, et donc je laissais de côté toutes les ressources qui ne m’étaient d’aucune utilité immédiate. Pourtant, parfois, je ne retrouvais pas un billet aperçu quelques jours plus tôt, et l’usage intensif d’un moteur de recherche me semblait insensé (notamment par ce que cela induit : une fâcheuse impression d’être assisté).

Les marque-pages des navigateurs m’ont toujours laissé sans grande satisfaction : les possibilités d’accès étant trop limitées (difficulté de les avoir sur plusieurs support) ; et le fait d’alimenter des listes sans fin sans grande précision d’organisation… Le seul service web que je me permettais dans cette catégorie : Netvibes, qui me servait à la fois d’agrégateur et de liste de liens. Outil de marque-pages finalement encore plus limité que les marque-pages “traditionnels”, le seul avantage étant l’accès à distance depuis n’importe quel machine. J’ai essayé puis abandonné très vite Delicious, une des raisons essentielles : angoisse d’avoir la possibilité de tout enregistrer…

Mes besoins sont les suivants :

J’ai donc tenté Diigo, service similaire à Delicious, en plus moche et en moins ergonomique, mais avec certaines fonctionnalités supplémentaires. Les principaux atouts de ce services, qui répondent à mes attentes ci-dessus, sont :

Le problème avec Diigo, comme avec bon nombre de services web (gratuits ou payants), c’est le fait que l’on n’est pas maître de ses propres données. Je rêve de solutions alternatives mais je n’en trouve pas de satisfaisantes, parce qu’aucune ne propose la possibilité d’alimenter des listes à plusieurs (fonctionnalité “groups” sur Diigo). Je ne sais pas si, justement, SemanticScuttle répond à mes attentes.

Il reste la dimension sociale d’un outil comme Diigo, que j’aborderai plus loin.