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2013-02-20

Les trois temps de l'écriture (numérique)

Les biens d’un moine sont réduits en principe au strict minimum, de manière à l’affranchir de tout désir de posséder, ce despote absolu du cœur de l’homme, et à préserver intacte la liberté de pérégrination, celle “des nuages qui passent et de l’eau qui coule”.
Giei Sato, Journal d’un apprenti moine zen

Quelques notes en dehors de toute considération de contenus, plutôt du côté tuyaux.

L’écriture

Comment écrire “en numérique”, quels langages, quelles interfaces et quels outils utiliser ? Je pense qu’on ne peut plus parler de traitement de texte.
La solution offerte par le Markdown me semble évidente : écrire dans un format simple, interopérable, pérenne et facilement exportable (en HTML, EPUB, .odt…). Et permettant de s’extraire des bases de données.
Le nombre d’applications est trop important pour les lister, mais elles doivent remplir quelques conditions :

La synchronisation

Parce qu’écrire en numérique c’est écrire sur plusieurs supports, les devices doivent se synchroniser entre eux pour que l’expression “écriture numérique” ait un sens, pour que les textes puissent être augmentés facilement sans se poser la question de quels fichiers. Et je pense que l’on est désormais tous d’accord pour admettre que ce ne sont plus là des considérations d’une minorité d’ultra-connectés.
Dropbox n’est pas une solution convenable, tout comme l’écriture en “streaming” (par exemple avec des interfaces web comme Wordpress).

La publication

Parce qu’écrire “en numérique” est avant tout rendre disponible les textes. Blog, site, livres numériques, tweets… les possibilités offertes sont surement aussi nombreuses que les applications d’écriture. On peut aussi parler de génération lorsque l’on part de fichiers - et justement en Markdown. Maîtriser ces interfaces est une prérogative incontournable :

Partant du principe que publier est rendre disponible, je laisse volontairement de côté l’aspect diffusion/propulsion.